Le droit de gage foncier peut être inscrit de deux manières: soit le montant de la créance («hypothèque en capital»), soit un montant maximal déterminé («hypothèque maximale») est consigné au registre foncier.
Dans le cas de l’hypothèque en capital, le droit de gage foncier sert de garantie aux créancières et créanciers. Il garantit ainsi la créance en capital et les éventuels frais de poursuite ainsi que les éventuels intérêts moratoires. La cédule hypothécaire constitue une particularité: dans ce cas, seuls les intérêts effectivement dus sont garantis par le gage. Selon la loi, le taux d’intérêt convenu et garanti par le gage ne peut pas être augmenté de plus de 5% «au préjudice des créanciers postérieurs».
L’hypothèque maximale est plus flexible. Elle fixe le montant maximal, y compris les intérêts et les frais. Le gage foncier peut, dans la limite du montant maximal, répondre à tout moment de créances présentes, futures et potentielles.
Qu’il s’agisse d’une hypothèque en capital ou d’une hypothèque maximale, dans de nombreux cas, un taux d’intérêt ou un taux d’intérêt maximal est en outre inscrit au registre foncier. Selon les cantons, il existe des prescriptions maximales en matière de taux d’intérêt. Les parties règlent le taux d’intérêt effectif, qui est généralement plus bas, dans un contrat séparé en dehors du registre foncier.